Votre logement consomme comme un vieux diesel, vous avez froid aux pieds en plein mois de mai et vos factures vous regardent de travers ? Pas de panique, grâce à ce guide vous saurait par où commencer.
Sommaire
Pas de panique, ce guide vous file les clés d’une rénovation efficace : les bons travaux, le bon ordre, les bons pros. Le DPE n’aura plus aucun secret pour vous.
Avec nous : plus de questions, que des réponses !
C’est parti !
Rénover son logement, ce n’est pas seulement pour faire joli. C’est aussi (et surtout) pour améliorer son confort, réduire ses factures et remonter dans le classement du DPE.
Un bon diagnostic de performance énergétique (DPE), c’est un atout majeur, notamment si vous voulez vendre ou louer.
De son vrai nom : Diagnostic de performance énergétique, le DPE est clairement la carte d’identité de votre logement. Il vous permet de savoir si votre logement consomme plus ou moins d’énergie pour le chauffage, l’eau chaude, la ventilation, etc…
Vous vous en doutez, plus votre logement est gourmand, plus vos émissions de gaz à effet de serre seront importantes.
Le DPE sert à informer les futurs locataires ou acheteurs de la consommation et le confort du logement. Il permet aussi d’orienter les travaux de rénovation à prioriser, et parfois, pour avoir accès à des aides financières, vous aurez besoin de donner le DPE de votre logement.
Un bon DPE, c’est un logement sain, confortable et plus économique.
À l’inverse, un mauvais DPE ne présage rien de bon : votre logement va vous couter bonbon. Vous pourriez même être interdit de le louer si il a un DPE G, F ou E.
Une passoire thermique, c’est un logement très mal isolé et très énergivore, classé F ou G au DPE.
En gros, il consomme beaucoup trop d’énergie, surtout l’hiver. Et ce n’est pas seulement un problème de confort : c’est aussi un gouffre financier… et un frein à la location.
Heureusement, ça se rénove.
Mais comment savoir si votre logement en est une avant même d’avoir un DPE en main ?
Les quelques signaux d’alerte qui ne trompent pas :
Ces symptômes sont typiques d’un logement mal isolé, si c’est votre cas, votre logement est très certainement une passoire thermique.
Le seul moyen de changer ça, c’est de rénover. Mais on ne se lance pas dans une rénovation à l’aveugle, il faut savoir quelles sont les priorités.
Vous voulez améliorer votre DPE mais ne savez pas par où commencer ? Avant de casser la tirelire, vous devez savoir à quoi vous attaquer en priorité.
Nous vous conseillons fortement de faire un audit énergétique.
Bien plus détaillé que le DPE, l’audit énergétique vous permettra de savoir quels sont les bons travaux à effectuer, et dans quel ordre.
L’audit énergétique, c’est quoi ?
Pardon, on parle comme si tout le monde savait ce qu’est un audit énergétique…
C’est un diagnostic complet de votre logement, réalisé par un professionnel, qui identifie toutes les sources de déperditions d’énergie et propose un scénario de rénovation étape par étape. Indispensable pour ne pas se ruiner pour rien.
Grâce à cette analyse, vous aurez un “état des lieux” énergétique avec une estimation de votre DPE. Il vous permettra aussi d’avoir une estimation chiffrée des travaux, et dans quel ordre les faire.
Tout ça mis bout à bout, vous saurez à peu près à quoi ressemblera votre DPE après les travaux.
Pour votre confort au quotidien comme votre confort financier, rénover votre logement est indispensable.
Le DPE repose sur deux grands piliers : la performance thermique du logement et la performance des équipements (de chauffage, de production d’eau chaude…).
Si vous voulez vraiment voir votre DPE monter en flèche, certains travaux sont plus efficaces que d'autres.
On vous donne les incontournables :
Ce que vous devez isoler en priorité :
Jusqu’à 30 % de la chaleur s’envole par le toit. Littéralement. Si votre logement n’est pas isolé là-haut, c’est comme chauffer avec les fenêtres ouvertes.
Trois options pour stopper l’hémorragie :
Rien qu’en isolant le toit, vous pouvez gagner une lettre ou deux sur votre DPE. Et en hiver, vous arrêtez de chauffer les oiseaux.
Pour aller encore plus loin, vous pouvez dans un deuxième temps isoler vos murs :
Des murs mal isolés, c’est 20 à 25 % de pertes thermiques. Il faut remédier à ça !
Pour ça, deux techniques :
Pour ceux qui veulent viser un DPE B ou A, l’ITE est souvent le passage obligé.
Oui, c’est un budget. Mais ça change tout, pour votre confort et pour la planète.
Elle est souvent négligée parce que pas facile à effectuer comme travaux, mais l’isolation du sol vous permet de réduire de 5 à 10 % les pertes de chaleur.
Vous pouvez donc mettre en place :
L’impact sur le DPE est moins fort que les deux isolations vues avant, mais franchement ce sera quand même beaucoup plus confortable de ne plus avoir froid aux pieds.
On vire les vieilles chaudières et les radiateurs de mamie
Le chauffage est le premier poste de consommation énergétique d’un logement. Dans certaines maisons, le système de chauffage a été installé il y a des années et est complètement contre-productif aujourd’hui.
On liste ensemble les différents systèmes de chauffage, vous y trouverez forcément celui qui colle à votre logement !
Souvent décriée, la chaudière à gaz moderne — notamment à condensation — reste une option performante lorsqu’elle est bien choisie et bien entretenue. Elle récupère la chaleur contenue dans les fumées pour chauffer plus efficacement.
Ce que vous y gagnez :
Une chaudière récente et bien réglée peut encore faire grimper votre DPE... sans faire exploser vos dépenses.
La pompe à chaleur (PAC) est l’un des équipements les plus efficaces pour améliorer votre DPE. Elle capte les calories présentes naturellement dans l’air, le sol ou l’eau pour les transformer en chaleur.
Pourquoi c’est un bon choix :
Pour qu’elle tienne ses promesses, votre PAC doit être bien dimensionnée et bien régulée. Sinon, elle risque de fonctionner en surrégime… et votre DPE ne vous dira pas merci.
Solution à la fois écologique et économique, le poêle à bois ou à granulés permet de chauffer tout ou partie de votre logement avec une énergie renouvelable et locale.
Ses atouts :
Ce type de chauffage autonome est particulièrement apprécié dans les bilans DPE, surtout lorsqu’il est utilisé en appoint d’un système principal performant.
On pense souvent à tort que tous les radiateurs se valent. Pourtant, les modèles récents, notamment à inertie, offrent un bien meilleur confort et une consommation réduite.
Pourquoi c’est important :
Remplacer de vieux convecteurs énergivores par des radiateurs efficaces peut avoir un impact immédiat sur votre DPE, sans nécessiter de gros travaux.
La régulation de la température des différentes pièces de votre logement a un impact direct et conséquent sur le DPE. Vous pouvez avoir la meilleure PAC du monde, si elle tourne à fond en permanence, ça ne sert à rien.
Ces dernières années, plusieurs technologies ont prouvé leur efficacité :
Un logement bien chauffé, c’est avant tout un logement bien régulé.
Petit équipement, gros impact. Le DPE adore. Votre portefeuille aussi.
Pourquoi c’est si important ?
Parce qu’un logement super bien isolé sans ventilation… c’est juste un hamam.
Sans ventilation, vous accumulez humidité, moisissures, polluants, CO₂. Et ça peut même faire baisser votre DPE.
Une bonne ventilation, c’est :
En plus de vous changer la vie au quotidien, la ventilation est un critère pris en compte par le DPE.
C’est bien beau tout ça, mais comment on met en place un bon système de ventilation ? On voit ça tout de suite :
La VMC : discrète mais indispensable
On parle de ventilation c’est bien beau, nous on vous explique comment le mettre en pratique !
Pour bien ventiler son logement, il est obligatoire d’avoir une VMC.
Mais comme c’est jamais très simple, il en existe deux types :
Avec une bonne VMC, vous pouvez gagner jusqu’à une lettre sur votre DPE. Et vous pouvez dire adieu aux murs humides.
Changer seulement ses fenêtres ne suffit pas à transformer un DPE, certes. Mais c’est une brique essentielle dans une rénovation cohérente.
Dans le meilleur des mondes, pour avoir la meilleure isolation possible, vous devez viser :
Des types de fenêtres il y en a plusieurs, on vous aide à choisir les bonnes :
Avoir des fenêtres récentes, qui empêchent les courants d’air, et sans eau qui s’infiltre, c’est quand même la base. Leur impact sur le DPE est modéré mais franchement, ça ne devrait pas être un luxe d’avoir des menuiseries performantes.
Se lancer dans des travaux de rénovation énergétique, c’est pas juste choisir une pompe à chaleur sur un coup de tête. Pour que ce soit efficace (et pas juste esthétique), il faut un vrai plan de bataille.
On vous donne nos meilleurs conseils :
1. Priorisez les bons travaux
Rénover, c’est comme faire un régime : si vous commencez par arrêter le chocolat alors que vous mangez des pizzas tous les jours, ça sert à rien.
Concrètement, il faut :
Souvent, les gens font l’erreur de vouloir changer la chaudière alors que les murs ressemblent à du gruyère… Ils chauffent toujours autant, mais avec un appareil plus cher.
Pour faire les choses dans le bon ordre, il faut d’abord faire son audit énergétique. Ça vous permettra de savoir ce qu’il faut prioriser, et comme ça vous gagnerez réellement de l’argent sur vos factures d’énergies. Pour certains logements, c’est même obligatoire d’en faire une pour pouvoir les louer.
2. Trouver les bons pros (et éviter les galères)
Maintenant que vous savez quels travaux faire grâce à votre super audit énergétique, il faut choisir les bons artisans. Comme d’hab, on vous donne nos meilleurs conseils :
Bonus : Si possible, éviter les démarchages téléphoniques, 9 fois sur 10 c’est du bullshit.
Si vous avez suivi nos conseils, à ce stade, vous avez un magnifique audit et vous avez trouvé vos artisans, il ne vous reste plus qu’à planifier vos travaux !
3. Planifier les travaux (chaque chose en son temps)
Si on vous précise de ne pas faire chaque chose en son temps, c’est parce qu’il est important d’avancer un pas après l’autre.Faire des travaux, ça ne se décide pas un dimanche après-midi entre deux cafés, il faut :
Pour éviter de faire un burn-out de la rénovation, l’idéal pour vous c’est de passer par un accompagnateur rénov’ (gratuit ou subventionné par l’Etat), ou par un maître d’oeuvre (si vous faites une grosse rénovation globale).
Vous y êtes presque, plus qu’une dernière étape ! (et c’est la meilleure)
4. Evaluer les résultats (et kiffer ses économies)
Normalement, en suivant toutes ces étapes, vos travaux se sont très bien passés et il ne vous reste plus qu’à regarder en arrière, pour voir la différence.
Pour faire ça, on vous conseille donc de :
Et si tout a été bien fait : vous avez gagné en DPE, vous avez baissé vos factures, vous vivez mieux… et en bonus, votre logement vaut plus cher.
Améliorer votre DPE ce n’est pas juste une affaire d’étiquette.
C’est un véritable levier pour gagner en confort, valoriser votre bien, et réduire vos dépenses sur le long terme.
Les travaux à envisager sont souvent plus accessibles qu’on ne le pense, à condition de les faire dans le bon ordre :
Vous voulez respirer de l’air sain, avoir chaud l’hiver, et ne plus trembler de votre facture d’énergie ?
Des aides à la rénovation énergétique existent, et si celle-ci ne suffisent pas, une troisième voie de financement est possible : Vasco.
Alors passez à l’action.
Pas besoin de tout faire d’un coup, mais chaque pas compte.
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Tout le monde parle d’investissement responsable mais sans jamais vraiment savoir comment le mettre en pratique. Bonne nouvelle : aujourd’hui, vous pouvez investir responsable sans être expert en finance ou militant à plein temps. On vous explique tout dans ce super guide.